This is only a small tribute to the extraordinary genius of Stéphane Mallarmé, who died a hundred years ago, on 9 September 1898. No-one has ever written, and will ever write, such perfect masterpieces as Hérodiade and L’Après-Midi d’un Faune. Shame on poor Anatole France, who had the cheek to regard Mallarmé and Verlaine as the worst poets he had ever known! The editor would like to quote two short excerpts just to give all Locust readers an idea of Mallarmé’s perfection:
Et je déteste, moi, le bel azur!
Des ondes
Se bercent et, là-bas, sais-tu pas un pays
Où le sinistre ciel ait les regards haïs
De Vénus qui, le soir, brûle dans le feuillage:
J’y partirais. […]
(Hérodiade)
Moi, de ma rumeur fier, je vais parler longtemps
Des déesses; et par d’idolâtres peintures,
A leur ombre enlever encore des ceintures:
Ainsi, quand des raisins j’ai sucé la clarté,
Pour bannir un regret par ma feinte ècarté,
Rieur, j’élève au ciel d’été la grappe vide
Et, soufflant dans ses peaux lumineuses, avide
D’ivresse, jusqu’au soir je regarde au travers.
(L’Après-Midi d’un Faune)